La Terre de chez nous

Difficile pour le blé, variable pour le maïs et le soya

- Pour le soya, l’agronome ne jette pas l’éponge. « Oui, les plants sont petits, le nombre d’entre-noeuds est plus faible et il y a des champs pas trop beaux où les rangs aux 30 pouces ne se sont pas encore refermés, dit-il. Mais si les conditions météo des

Un vent de pessimisme souffle sur la récolte de blé de printemps, tandis que tout n’est pas perdu pour le maïs et le soya. Spécialisé­e dans les céréales, l’agronome Élisabeth Vachon s’attend à une diminution de rendement de 20 % pour le blé de printemps dans plusieurs régions, comme la Montérégie et le Centre-duQuébec. « Au Lac-Saint-Jean, les baisses de rendement pourraient atteindre 30 % », prévoit-elle. Elle explique qu’en raison du stress hydrique, le blé a fleuri prématurém­ent et produit moins de grains par épi.

Au nord-ouest du Lac-Saint-Jean, Michel Frigon confirme que ses rendements de blé et d’orge seront moindres qu’à l’habitude. « Les tiges sont courtes; pas plus de 45 cm de haut. Va falloir courir après la paille cet hiver. Ça aussi, ça va faire augmenter nos coûts de production », explique le producteur laitier d’Albanel.

Maïs et soya

Les cultures de maïs et de soya ont aussi eu chaud, comme en témoignent des feuilles de maïs restées enroulées pendant plusieurs jours consécutif­s en Montérégie. Malgré tout, l’agronome Benoit Côté mentionne que rien n’est perdu. La pluie des derniers jours est arrivée juste au bon moment pour limiter les problèmes de pollinisat­ion dans le maïs.

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Le blé épars et de faible hauteur s’ajoute aux nombreuses conséquenc­es de la sécheresse chez Michel Frigon, au nord-ouest du Lac-Saint-Jean.

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