Plus de porcs victimes de la canicule
La canicule du mois de juillet a eu raison d’un grand nombre de porcs. L’entreprise de recyclage de carcasses d’animaux Sanimax a enregistré une hausse de 1,2 million de kg de cochons morts pendant la semaine de la fête du Canada et celle qui l’a suivie.
« Il pleuvait des cochons », souligne le directeur des opérations de l’usine de Québec, Yannick Cadorette, qui n’avait jamais vécu une telle épreuve en 18 ans de carrière. Au plus fort de la crise, une trentaine de camions provenant de partout en province attendaient d’être déchargés à l’usine, contre cinq ou six habituellement.
« La gestion des odeurs n’a pas été évidente pendant cette semaine-là, parce que les cochons étaient quand même pourris », indique ce dernier. D’ailleurs pour gérer l’important arrivage, l’usine de Québec a dû maintenir ses activités durant 13 journées consécutives. Ce n’est qu’à la troisième semaine de juillet que la situation est revenue à la normale.
Chaleur
La chaleur ne mène pas inévitablement au décès des bêtes, heureusement, mais affecte les plus gros animaux, comme les truies. « Un porc ne transpire pas réellement, sauf sur le groin et en arrière des oreilles, donc [l’animal] est assez dur à refroidir », explique le producteur Sébastien Pagé en Estrie.
Selon le Centre de développement du porc du Québec, en période de temps chaud, « le problème le plus répandu est probablement la réduction de la prise alimentaire par les animaux. En engraissement, cela résulte par une diminution des performances de croissance des animaux, alors qu’en mise bas, cela peut réduire la production laitière des truies ».