La Terre de chez nous

Le sarrasin, cette plante qui a son propre festival

- ROSALIE DION rdion@ laterre.ca Chaque année, près de 22 000 visiteurs prennent part aux festivités du Festival de la galette et des saveurs du terroir à Saint-Eustache.

Que ce soit à Louisevill­e, à Saint-Lazare-deBellecha­sse ou encore à Saint-Eustache, la galette de sarrasin compte de nombreux amateurs qui se déplacent année après année pour déguster dans une ambiance festive des produits confection­nés à partir de cette plante originaire du début de la colonisati­on.

Depuis maintenant 40 ans, Louisevill­e, surnommée le « pays du sarrasin », fait la promotion de cette plante appréciée pour ses valeurs nutritives ainsi que sa facilité de culture. Celle-ci peut pousser dans des terres rudes et assez pauvres, sans engrais ni traitement. La population de Louisevill­e atteint près de 7 500 habitants, et ce festival représente un élément central dans la culture ainsi que dans l’économie du territoire. Selon Joseph-Arthur Simard, un habitant de Saint-Alexis-des-Monts, un village au nord de Louisevill­e, ce festival est essentiel à l’identité de sa communauté.

Faire des découverte­s

Musique, activités et bain de foule sont au rendezvous chez les Louisevill­ois, un changement de cap radical en comparaiso­n avec la tranquilli­té qui règne le reste de l’année. « J’aime voir des gens que je ne verrais pas dans d’autres contextes; c’est vraiment rafraîchis­sant », mentionne le jeune homme de 23 ans.

Selon Joseph-Arthur Simard, cette tradition qui dure depuis environ sept ans représente une occasion en or pour les habitants des villes de découvrir la richesse des campagnes.

Si les personnes plus âgées s’adonnent à des activités telles que la danse en ligne, les jeunes adultes, eux, profitent des rues barrées pour danser sur le rythme des DJs invités.

Différents attraits

À la différence de certains festivals agricoles qui peinent à pourvoir les postes de bénévoles, le Festival de la Galette de Sarrasin de Saint-Lazare peut compter sur l’implicatio­n des citoyens; plusieurs d’entre eux reviennent chaque année. Jusqu’à 7 000 personnes prennent part à la fête, dont l’attrait principal est la démolition de « bazous », qui finance une grande partie du festival.

Du côté de Saint-Eustache, l’événement mise sur une gratuité complète, à l’exception de la nourriture. Selon l’agente de développem­ent touristiqu­e de la Ville de Saint-Eustache, Julie Ciavarella, « ce qui [les] différenci­e des autres festivals, c’est l’expérience complète [qu’ils offrent] : ouverte à toute la famille, avec de nombreuses activités pour tous les goûts ». Dans les cinq dernières années, 22 000 visiteurs ont été recensés par la Ville et la clientèle est fidèle au poste, année après année. Les organisate­urs des différents événements s’entendent sur une chose : le bénévolat est essentiel à la tenue des festivités à travers le Québec.

Lors de la saison estivale, les festivals agricoles battent leur plein : aux quatre coins de la province, les organisate­urs font des pieds et des mains pour accueillir les visiteurs et leur offrir une expérience optimale.

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