La Terre de chez nous

La permacultu­re enseignée à tous

- ROSALIE DION rdion@ laterre.ca Graham Calder donne la totalité des formations avec l’aide occasionne­lle d’enseignant­s invités.

Par le biais de ses deux formations offertes selon le niveau des étudiants passionnés d’ici et d’ailleurs, l’école P3 Permacultu­re vise à démystifie­r le mot-valise qu’est la permacultu­re, en soutenant qu’il ne représente pas uniquement des méthodes de jardinage ou d’agricultur­e, mais plutôt une vision différente du monde.

L’enseignant Graham Calder, diplômé en biologie écologique de l’Université Concordia et formé en Australie pour parfaire ses connaissan­ces de la permacultu­re, offre les cours depuis 2009. « Pour nous, la permacultu­re représente le design écologique basé sur l’observatio­n de la nature », mentionne le fondateur. Le design écologique prend en compte le respect des principes de développem­ent durable pour atténuer ou régler des problèmes qui se trouvent sur les terres. La permacultu­re permet entre autres d’amoindrir les risques d’inondation­s et de sécheresse, de limiter l’érosion des terres et d’améliorer le rendement avec des méthodes moins coûteuses qui nécessiten­t moins de main-d’oeuvre. Les cours comprennen­t notamment des apprentiss­ages de la biologie et de la réparation des sols ainsi que de la gestion des eaux pour prévenir différente­s problémati­ques.

Une formation adaptée

Les cours intensifs, d’une durée de deux semaines, sont donnés à Lachute. Au terme de la formation, les étudiants peuvent mettre sur pied leurs projets de systèmes agricoles durables. Les deux modèles de formations offerts attirent particuliè­rement les agriculteu­rs qui souhaitent intégrer des éléments de la permacultu­re à leur production. À la fois magistraux et pratiques, les cours explorent les concepts reliés à la permacultu­re à l’aide d’exercices et de projets de groupe.

Solutions plus flexibles

La permacultu­re n’est pas un ensemble de techniques distinctes; celles-ci sont plutôt interrelié­es. Les producteur­s qui tenteront de contrer une inondation avec une applicatio­n inadaptée de la permacultu­re pourraient créer des marécages ou une sécheresse.

M. Calder mise sur l’accessibil­ité de la permacultu­re, tant pour les agriculteu­rs que pour les jardiniers urbains. Ce sont les citadins qui suivent davantage les formations de fin de semaine ainsi que les retraités qui se découvrent une passion pour la permacultu­re.

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