« On va payer toute l’année »
En plus de souffrir de la sécheresse, les fourrages de Liliane Lavoie, à Saint-Pascal près de Kamouraska, ont subi une attaque de sauterelles! « Il n’y a presque plus rien dans les pâturages », indique la copropriétaire d’une ferme laitière certifiée biologique. Ses réserves étant à sec, elle prévoit acheter pour près de 30 000 $ de foin d’une qualité probablement insuffisante. La piètre qualité des pâturages a réduit la production quotidienne de lait d’environ 4 litres par vache, et Liliane Lavoie craint de ne pas la voir remonter. « En bio, on ne peut pas utiliser plus de 40 % de suppléments [protéiques] dans la ration, et le choix est plus limité. On ne pourra donc pas compenser. On va payer toute l’année pour cette deuxième sécheresse », résume-t-elle.