La Terre de chez nous

Les bureaux de coordinati­on sont opérationn­els

- MYRIAM LAPLANTE EL HAÏLI mlaplante@laterre.ca @MyriamLapl­anteE

Deux bureaux de coordinati­on temporaire­s ont été officielle­ment mis en place pour soutenir les producteur­s du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de ChaudièreA­ppalaches et du Saguenay–Lac-Saint-Jean aux prises avec une pénurie de fourrages due à la sécheresse.

Une entente a été conclue le 27 juillet entre le ministère de l’Agricultur­e et l’Union des producteur­s agricoles (UPA) pour coordonner le jumelage et le transport entre les acheteurs et les vendeurs de fourrages. L’UPA a d’ailleurs envoyé un avis à plus de 2 000 exploitati­ons agricoles des quatre régions touchées pour expliquer l’état de la situation le 2 août.

Besoins

L’Opération foin est décrétée depuis deux semaines et au sud du fleuve, 250 entreprise­s manquent toujours de fourrages. En quelques jours, les besoins des producteur­s sont passés de 17 000 à 25 000 petites balles, de 13 000 à 15 000 grosses balles et de 50 000 à 52 600 grosses balles rondes. Les besoins d’ensilage en vrac ont diminué de 4 800 à 4 350 tonnes et l’ensilage de maïs en vrac est resté stable à 1 100 tonnes.

À partir du 9 août, les producteur­s du Bas-SaintLaure­nt, de la Gaspésie et de Chaudière-Appalaches pourront consulter les offres en fourrages sur le site Internet de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.

Au nord du fleuve, le bureau de coordinati­on temporaire est situé au Saguenay–Lac-Saint-Jean. En date du 3 août, les besoins provenaien­t en majeure partie d’exploitati­ons bovines, ovines et certifiées biologique­s. Martin Gilbert, qui assure la coordinati­on, ne s’attend pas à ce que la liste qu’il dresse depuis une semaine regroupe énormément de producteur­s. La crise est moins généralisé­e chez eux qu’au Bas-Saint-Laurent, et le réseautage entre producteur­s est bien établi, atteste la directrice régionale Lise Tremblay. Certains attendraie­nt de voir l’état de la troisième coupe avant de se manifester.

La liste n’est pas diffusée au grand public par souci de confidenti­alité. Par ailleurs, il assure que des jumelages entre producteur­s ont été établis dans sa région.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada