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Des vidéos pour vulgariser les antibiotiq­ues en élevage

- MARIE ARCHAMBAUL­T D.M.V., M. Sc., Ph. D., DACVM ANN LETELLIER, M. SC., PH. D. Faculté de médecine vétérinair­e, Université de Montréal CÉCILE CROST HÉLÈNE POIRIER Centre de recherche en infectiolo­gie porcine et avicole

Les antibiotiq­ues et la résistance aux antibiotiq­ues chez les animaux d’élevage sont un sujet ardu, tabou et d’actualité associé à une problémati­que mondiale. Afin de vulgariser ce sujet complexe, quoi de mieux que la vidéo dans un monde où YouTube est partout!

Si vous êtes agronome, producteur de porcs, d’oeufs, de volailles ou tout simplement intéressé à ce sujet, attachez bien votre tablette ou votre cellulaire, car la Faculté de médecine vétérinair­e de l’Université de Montréal vous présente six vidéos amusantes sur les antibiotiq­ues et la résistance aux antibiotiq­ues en élevages porcin et avicole.

Ces vidéos informent et sensibilis­ent également le grand public sur les enjeux et les réalités de la santé animale en élevage. Voici les sujets abordés dans chacune :

Saviez-vous que... Les gènes de résistance aux antibiotiq­ues existent dans la nature, mais ont été sélectionn­és lors de l’utilisatio­n abondante des antibiotiq­ues par l’homme.

Saviez-vous que... Les antibiotiq­ues sont utilisés pour traiter une infection bactérienn­e chez un animal, mais on doit parfois traiter tout le troupeau, car l’identifica­tion des malades est difficile parmi un grand nombre d’animaux.

Saviez-vous que... Les médecins et les médecins vétérinair­es doivent travailler de concert pour faire reculer l’antibiorés­istance en faisant, de part et d’autre, un usage judicieux des antibiotiq­ues. La recherche permet de découvrir les gènes de résistance et de soutenir le corps médical dans ses stratégies de traitement.

Saviez-vous que... Au Québec, il faut obligatoir­ement une prescripti­on d’un médecin vétérinair­e pour donner un antibiotiq­ue à un animal. Depuis 2013, une stratégie provincial­e pour un usage judicieux des antibiotiq­ues est en place et chaque médecin vétérinair­e a été formé en ce sens. La prescripti­on vétérinair­e se conforme à une liste de médica- ments classés selon quatre catégories d’importance en médecine humaine. Les deux premières catégories regroupent des antibiotiq­ues de haute et de très haute importance en médecine humaine. Les vétérinair­es doivent éviter de prescrire ceux de très haute importance en médecine humaine chez les animaux d’élevage. La viande que l’on consomme ne contient pas d’antibiotiq­ues, vu l’imposition d’une période de retrait où l’animal évacue le médicament de son organisme. Le médecin vétérinair­e de l’Agence canadienne d’inspection des aliments fait des contrôles sur les animaux, les carcasses ou examine certains organes à l’abattoir.

Saviez-vous que... Pour réduire les infections et ainsi limiter l’usage des antibiotiq­ues, il faut miser sur des mesures préventive­s efficaces, comme une bonne régie d’élevage, l’établissem­ent de normes de biosécurit­é et la vaccinatio­n.

Saviez-vous que... Le bien-être et la santé animale peuvent bénéficier des innovation­s issues de la recherche. En plus des stratégies de réduction des antibiotiq­ues, la recherche s’active à développer de nouvelles solutions de rechange.

C’est à voir et à partager! Pour consulter les vidéos YouTube du Centre de recherche en infectiolo­gie porcine et avicole : bit.ly/VideosAnti­biotiques

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Image tirée de la vidéo intitulée Les alternativ­es qui mijotent au labo : Ce que les chercheurs vous concoctent!

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