Plus de régions touchées
Claude Gilbert et sa femme, Chantale Laforest, ont parcouru près de 2 000 km en cinq jours pour trouver une denrée rare au Québec : plus de 800 balles de foin biologique. « On devrait être corrects pour passer l’hiver », indique Mme Laforest.
À leur départ du Lac-Saint-Jean, les producteurs préféraient garder pour eux les détails de leur itinéraire, mais avaient malgré tout révélé à La Terre qu’ils avaient contacté de 25 à 30 producteurs et une meunerie pour savoir si leurs clients auraient des surplus à vendre.
À leur retour, ils avouent s’être rendus à La Chute et à Mirabel dans les Laurentides, à Huntington en Montérégie, près de la frontière américaine, et à Hawkesbury en Ontario. « Moi, le foin, il [fallait] que je le voie avant de l’acheter », souligne Mme Laforest. Le couple en a trouvé, mais il « est très cher et le transport va être très cher », indique M. Gilbert. La question du transport n’est pas encore réglée, mais les producteurs se feront acheminer progressivement les fourrages à la ferme pendant l’année.
« On a trouvé [la quantité désirée], mais pour la grande majorité, pas de la qualité qu’on voulait, déclare M. Gilbert à son retour à Albanel. Ça va être plus compliqué de faire le lait. »