La Terre de chez nous

Des étrangers visitent les vergers de noix du Québec

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Près de 140 personnes, dont des Américains, des Ontariens et des Russes, sont venues au Québec pour visiter des plantation­s d’arbres à noix et assister à des conférence­s sur ce type de culture.

« On a travaillé pendant un an pour organiser ça. Il y a eu plus de monde qu’on pensait. Les conférence­s étaient excellente­s, dont certaines de calibre mondial. Ça nous a donné une grosse visibilité », témoigne Marc-Olivier Harvey, administra­teur des Club des producteur­s de noix comestible­s du Québec et coorganisa­teur du congrès.

Cloner les meilleurs

Les membres du Club ont profité du congrès pour tenir leur assemblée générale annuelle où ils ont souligné l’importance de développer des cultivars de noisetiers performant­s et adaptés au climat québécois. « On veut trouver trois ou quatre noisetiers avec les propriétés recherchée­s et les cloner in vitro par milliers. Cette technique existe », fait remarquer M. Harvey. Il précise que des transforma­teurs contactent son associatio­n pour acheter des noix du Québec. « La demande est là! » dit-il.

Casse-noix recherché

Lui-même producteur d’arbres à noix, Marc-Olivier Harvey assure que la plantation de ce type d’arbres nourricier­s est en hausse au Québec, mais toujours limitée en raison de la mise en marché. « Il faut un casse-noix mécanique qui permettra de traiter les noix d’une façon industriel­le plutôt qu’artisanale », souligne M. Harvey. Le Club avait confié le mandat à des étudiants de l’Université de Sherbrooke et ces derniers ont livré une machine. « Mais elle n’est pas vraiment utilisable; il faudra améliorer le processus avec des ingénieurs », se désole-t-il. Il affirme toutefois qu’un producteur a commandé une machine européenne qui devrait permettre une extraction efficace du fruit dès cet automne.

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