Un champ est la proie des flammes
Il a fallu un peu plus d’une heure aux pompiers de Rimouski pour combattre un feu qui s’est déclenché le 31 juillet dans un champ agricole du quartier Sainte-Blandine. Deux éléments sont mis en cause : le temps sec et la négligence humaine. Les conditions météorologiques auraient compliqué le travail des pompiers, selon le chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Rimouski, Serge Bouchard. Le brasier s’étendait déjà sur plusieurs dizaines de mètres carrés à l’arrivée des pompiers. « Évidemment, un feu de champ, ça prend beaucoup d’ampleur rapidement. On a donc besoin de ressources le plus rapidement possible pour être capable de circonscrire l’incendie », aurait-il précisé au
Journal de Montréal. Le propriétaire de la terre, Denis Boucher, s’explique mal l’incident. « Des gens m’ont dit que deux jeunes montaient dans le champ. Je n’ai pas fait d’opération, rien. C’est une cigarette, pas la machine qui a fait ça », aurait-il soutenu. L’agriculteur, qui a été touché comme tous ses collègues par le temps sec, se serait bien passé d’une telle malchance.