Dernière ligne droite dans la rétrocession des terres de Mirabel
Un espoir prudent surgit de finalement voir la rétrocession de toutes les terres expropriées en 1969 pour l’aéroport de Mirabel, maintenant démoli. Après plusieurs étapes de revente de 2006 à 2013, il reste quelque 850 acres entre les mains du fédéral dans le secteur de l’ancien poste de quarantaine.
À la veille du 50e anniversaire de l’expropriation, Marcel Denis, président du Syndicat de l’UPA de Ste-Scholastique-Mirabel, a rencontré le ministre fédéral des Transports. « Le ministre Garneau voulait aller au fond des choses et on sent qu’il a une volonté de régler le dossier. […] C’est une question de justice; la job n’est pas finie », a commenté Marcel Denis à la suite de sa rencontre du 16 août. Ce dernier suit ce dossier de près depuis 2002. Des enfants et des petits-enfants des expropriés souhaitent reprendre ces terres qui contiennent notamment des érablières.
« Nous continuons de travailler activement sur ce dossier », a déclaré Delphine Denis, du cabinet du ministre Garneau. Cette dernière confirme la rencontre avec l’UPA et une autre avec le maire de Mirabel afin de « discuter des réalités de la communauté de Mirabel ».
Marcel Denis reproche à l’ancien maire de Mirabel d’avoir bloqué ce dossier pendant des années en voulant obtenir ces terres pour du développement. Le nouveau maire aurait une position plus nuancée. Il n’a pas été possible d’obtenir l’avis de la Ville au moment de mettre sous presse le 24 août. Le président du syndicat local espère que le gouvernement libéral voudra régler ce dossier une fois pour toutes avant les élections de 2019.