Chapeau bas à nos travailleurs d’ici et d’ailleurs
Chaque année, plus de 2 000 Guatémaltèques et Mexicains rejoignent les producteurs de fraises et de framboises qui les attendent à bras ouverts. Sans ces précieux travailleurs saisonniers, l’industrie québécoise des petits fruits serait bien modeste.
Leur apport est si précieux qu’aujourd’hui, de nombreux producteurs parlent espagnol. Puisqu’ils reviennent saison après saison, ils deviennent comme des membres de nos familles. Peu de gens comprennent que sans ces travailleurs, des dizaines d’employés québécois – techniciens, agronomes, fournisseurs d’équipement, livreurs – n’auraient pas d’emploi. Pourquoi? Tout simplement parce que nos fermes ne survivraient pas.
En plus de ces travailleurs, des employés saisonniers rémunérés au rendement complètent le portrait. Avec le contexte actuel de pénurie de main-d’oeuvre, l’allongement de la saison de production et les bouleversements climatiques, la flexibilité du mode de rémunération et les programmes d’embauche à l’international sont essentiels.
Nous l’avons vécu encore une fois cet été. Les canicules ont provoqué de nombreux pics de récoltes. Nos équipes étaient à pied d’oeuvre dans les champs pour cueillir un maximum de fruits sous le chaud soleil de juillet. Grâce au travail de nos cueilleurs, nous avons pu « sauver » des tonnes de fraises!