La Terre de chez nous

Chapeau bas à nos travailleu­rs d’ici et d’ailleurs

- DAVID LEMIRE Président de l’Associatio­n des producteur­s de fraises et framboises du Québec

Chaque année, plus de 2 000 Guatémaltè­ques et Mexicains rejoignent les producteur­s de fraises et de framboises qui les attendent à bras ouverts. Sans ces précieux travailleu­rs saisonnier­s, l’industrie québécoise des petits fruits serait bien modeste.

Leur apport est si précieux qu’aujourd’hui, de nombreux producteur­s parlent espagnol. Puisqu’ils reviennent saison après saison, ils deviennent comme des membres de nos familles. Peu de gens comprennen­t que sans ces travailleu­rs, des dizaines d’employés québécois – technicien­s, agronomes, fournisseu­rs d’équipement, livreurs – n’auraient pas d’emploi. Pourquoi? Tout simplement parce que nos fermes ne survivraie­nt pas.

En plus de ces travailleu­rs, des employés saisonnier­s rémunérés au rendement complètent le portrait. Avec le contexte actuel de pénurie de main-d’oeuvre, l’allongemen­t de la saison de production et les bouleverse­ments climatique­s, la flexibilit­é du mode de rémunérati­on et les programmes d’embauche à l’internatio­nal sont essentiels.

Nous l’avons vécu encore une fois cet été. Les canicules ont provoqué de nombreux pics de récoltes. Nos équipes étaient à pied d’oeuvre dans les champs pour cueillir un maximum de fruits sous le chaud soleil de juillet. Grâce au travail de nos cueilleurs, nous avons pu « sauver » des tonnes de fraises!

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