Regain des demandes d’exclusion
L’entrée en vigueur du PMAD a eu un effet dissuasif sur le nombre de demandes d’exclusion et d’usages non agricoles soumises à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), sauf que cet effet est en train de s’estomper. C’est ce qu’a mentionné la coordonnatrice de l’environnement, de l’aménagement et des services-conseils de l’Union des producteurs agricoles, Ghalia Chahine, lors d’un atelier sur les défis de la mise en valeur des terres agricoles organisé dans le cadre de l’Agora métropolitaine. « Ça fait quand même un petit bout de temps que le PMAD existe, alors on peut oublier les valeurs profondes de ce document-là », a-t-elle commenté à la suite de sa présentation, insistant sur le fait que le pourtour de la CMM subit une pression accrue d’urbanisation.