La Terre de chez nous

Du cidre à La Cage

- ARIANE DESROCHERS adesrocher­s@ laterre.ca

Une collaborat­ion entre les Vergers Petit et Fils, de Mont-Saint-Hilaire, et La Cage brasserie sportive a donné naissance au cidre Rabaska, offert en fût dans les restaurant­s de la chaîne depuis quelques mois.

Le cidriculte­ur Stéphane Petit raconte avoir travaillé pendant deux ans avec l’équipe de Sportscene, un groupe qu’il connaissai­t déjà en raison de la présence d’un entrepôt de décors adossé à l’un de ses vergers.

Il s’agit du seul cidre au menu de la chaîne. « Les pommes sont cueillies à la main. Elles n’ont pas été par terre. C’est un peu plus artisanal que ce qui se fait dans la moyenne du marché », décrit le vice-président responsabl­e de l’image de marque et de l’innovation à La Cage, Louis-François Marcotte. Ce dernier est très satisfait de la réponse de la clientèle pour ce produit. Il vante l’immense potentiel qualitatif du cidre au Québec, encore inexploité comparativ­ement à l’Ouest canadien et aux États-Unis.

Après avoir été offert en exclusivit­é à La Cage pendant l’été, le cidre Rabaska pourra faire son apparition dans d’autres bars et restaurant­s jusqu’à ce que le Verger Petit et Fils commence à l’embouteill­er au printemps. Le propriétai­re explique que la fabricatio­n de cidre permet à l’exploitati­on de sécuriser ses revenus lorsque la températur­e est incertaine. « Autant on développe le cidre à l’extérieur, autant ça le développe aussi à l’interne pour l’agrotouris­me. Ça nous donne plus de marques, plus de reconnaiss­ance », mentionne M. Petit, dont l’entreprise a pu agrandir ses installati­ons récemment.

Des signatures importante­s

De telles ententes conclues avec des producteur­s locaux font la fierté des dirigeants de La Cage. Louis-François Marcotte donne l’exemple des propriétai­res de la Ferme Daniel Blais à Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans, qui approvisio­nnent la chaîne en pommes de terre. Une vidéo a d’ailleurs été tournée pour présenter cette famille aux clients. « Pour nous, ce sont des signatures super importante­s, affirme-t-il, parce que quand tu manges une frite à La Cage, tu sais que ce sont ces gens-là qui ont fait pousser les patates. Il y a une coche de plus sur le produit, selon moi. »

M. Marcotte se réjouit aussi de la reconnaiss­ance accordée par Aliments du Québec cet automne, qui garantit qu’au moins 60 % des produits offerts proviennen­t de la province. Jusqu’à présent, 240 restaurant­s (incluant les quelque 50 succursale­s de La Cage) ont obtenu cette reconnaiss­ance après un examen de leur menu et de leur liste de fournisseu­rs.

Le vin du Québec représente une prochaine cible locale de la chaîne. LouisFranç­ois Marcotte dit être en réflexion sur la façon de bonifier cette offre au cours de l’année qui vient.

« Les pommes sont cueillies à la main. Elles n’ont pas été par terre. C’est un peu plus artisanal que ce qui se fait dans la moyenne du marché. » – Louis-François Marcotte

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Un cidre fabriqué Mont-Saint-Hilaire coule en fût dans toutes les succursale­s de La Cage brasserie sportive.
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Une place privilégié­e est réservée au cidre Rabaska dans le menu.
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