L’audace en cinq points
L’audace évoquée par le premier ministre François Legault depuis son entrée en poste a inspiré le discours inaugural de Marcel Groleau dans lequel il a fourni une définition en cinq points de ce que serait selon lui l’audace en agriculture.
1- L’audace de travailler étroitement avec les organisations de producteurs
M. Groleau souhaite qu’un lien étroit soit recréé avec le gouvernement du Québec, qu’il aille plus loin que la simple consultation. Cela permettrait la mise en place d’outils répondant aux besoins des producteurs, notamment pour assurer une bonne gestion des risques. « On ne veut pas contrôler; on veut participer! » a-t-il affirmé, ajoutant que cette collaboration a déjà existé dans le passé.
2- L’audace d’avoir un vrai plan vert agricole
Ce plan vert convoité inclurait de la recherche entre autres sur la captation des gaz à effet de serre et rétribuerait les services écologiques rendus par les agriculteurs.
3- L’audace dans la gestion des risques
Le président de l’UPA a plaidé pour une actualisation du Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles ainsi que de l’assurance récolte. « La clé de l’investissement, c’est la gestion des risques, a-t-il insisté. Il faut que ce soit adapté aux régions et aux productions. »
4- L’audace de régler le dossier des taxes foncières
M. Groleau a été chaudement applaudi après avoir demandé à l’auditoire : « Êtes-vous prêts à régler le dossier des taxes foncières une bonne fois pour toutes? »
5- L’audace pour la relève agricole
« L’Arterre existe, mais ça prend d’autres outils », a souligné Marcel Groleau, qui a réclamé du capital patient.