Une érosion de la confiance
Selon la plus récente étude du Centre canadien pour l’intégrité alimentaire, la confiance du public à l’égard de l’approvisionnement en produits alimentaires canadiens s’érode. « La viande n’a pas bonne presse. Les activistes ont une chambre de résonance assez forte. Il y a un déficit de communication à relever en filière », résume Gaëlle Leruste, directrice des Affaires gouvernementales pour l’Association des détaillants en alimentation du Québec.
Chaque année, le Centre mesure l’attitude du public à l’égard de la filière agroalimentaire. L’édition 2018 révèle que près de la moitié (49 %) des consommateurs interrogés sont sensibles au traitement humain des animaux de ferme. Près des deux tiers (58 %) sont fortement d’accord pour affirmer qu’ils n’ont aucun problème à consommer de la viande, du lait et des oeufs si les animaux sont traités décemment et humainement. En contrepartie, 61 % se disent incertains que la viande canadienne provient d’animaux traités humainement.