La Terre de chez nous

Des prescripti­ons vétérinair­es, comme au Québec

- M.L.

C’est une véritable révolution. Depuis le 1er décembre, les éleveurs des autres provinces canadienne­s doivent, comme c’est le cas au Québec depuis longtemps, obtenir une prescripti­on de leur vétérinair­e pour se procurer un « antimicrob­ien d’importance médicale ».

Cette mesure dévoilée par Santé Canada vise à préserver l’efficacité des antimicrob­iens sur l’humain, puisque leur utilisatio­n excessive tant chez ce dernier que chez les animaux a fait croître la résistance des bactéries aux antibiotiq­ues.

« Nous avons été l’un des derniers [pays à l’échelle mondiale] à emprunter cette voie », a déclaré la directrice générale de l’Associatio­n de nutrition animale du Canada (ANAC), Mélissa Dumont, au

Bulletin des agriculteu­rs.

Dans le reste du Canada, une ordonnance vétérinair­e sera désormais nécessaire pour l’achat de médicament­s par l’entremise des meuneries et des comptoirs agricoles notamment. Du côté des vétérinair­es, pour émettre une ordonnance, il faudra prouver ou documenter qu’une relation vétérinair­e client-patient existe et non seulement qu’un producteur a reçu des services dans le passé.

Stephen Hutton, propriétai­re d’un magasin d’intrants agricoles à St. Marys, en Ontario, affirme que l’effet global sur son entreprise devrait être mineur, mais compatit avec les producteur­s qui devront maintenant faire face aux dépenses et aux heures supplément­aires consacrées à l’obtention d’ordonnance­s pour des médicament­s d’usage courant.

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Les producteur­s hors-Québec devront maintenant faire face aux dépenses et aux heures supplément­aires consacrées à l’obtention d’ordonnance­s pour des médicament­s d’usage courant.

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