Les marchés de Noël, une vitrine en or
Plusieurs producteurs-transformateurs voient de grands avantages à rencontrer directement les gourmets dans les différents marchés de Noël de la province.
C’est le cas de Josée Roy, propriétaire de La fille du Roy. La maraîchère de Sainte-Madeleine fait découvrir ses petits pots d’artichauts au marché de Noël du Vieux-Longueuil depuis une dizaine d’années. « Ça me permet d’obtenir des revenus supplémentaires en dehors de la saison estivale. On aime bien être présents pour promouvoir notre produit », précise-t-elle.
Du même coup, elle profite de l’occasion pour parler des activités d’autocueillette à la ferme. « Plusieurs viennent nous voir à l’automne par la suite. C’est une belle vitrine publicitaire [les marchés] », considère Mme Roy.
Même son de cloche pour Danielle Ricard, des Champignons Charlevoix, qui a participé aux marchés de Noël de Limoulou, de Chicoutimi et de BaieSaint-Paul cette année. « Quand nos clients prennent leurs vacances dans la région l’été, ils passent nous voir », indique-t-elle. Mme Ricard remarque également une augmentation des ventes à la boutique en ligne grâce à sa présence dans ces lieux publics.
Favoriser l’achat local, « c’est vraiment dans l’air du temps, enchaîne Johanne Dubois, présidente du Regroupement des marchés de Noël du Québec. On voit qu’il y a un engouement pour cette expérience [des marchés] et le lien de proximité [avec les artisans] ».
Les marchés de Noël permettent non seulement aux producteurstransformateurs d’écouler leurs stocks, mais aussi de trouver de nouveaux points de vente. Il n’est pas rare que des commerçants locaux fassent du repérage pendant ces événements, mentionne Mme Dubois.
J.D.