4 éléments qui influencent le prix de vente
1 - La localisation
Les valeurs moyennes à l’hectare d’une terre diffèrent d’une région à l’autre. L’écart est important, variant d’une moyenne de plus de
27 000 $/ha en Montérégie à moins de 2 000 $/ha en Abitibi-Témiscamingue en 2017, selon les données de La Financière agricole du Québec. Au sein même d’une région, les écarts peuvent être considérables.
2 - L’état général des sols
La terre est-elle sablonneuse, argileuse, rocheuse? Estelle bien drainée? Le sol est-il en santé? Selon les caractéristiques et la qualité des sols, il peut y avoir des écarts importants sur la valeur des terres agricoles au sein d’une même région. « Un producteur ne peut pas penser qu’il obtiendra le même prix que son voisin situé à quelques kilomètres de distance. Il faut d’abord procéder à une analyse des sols », explique David Couture.
3 - L’accessibilité du terrain cultivable
Est-il divisé en belles grandes parcelles ou en plusieurs sections découpées par des fossés? La terre a-t-elle été nivelée ou reste-t-elle cahoteuse? Des sols libres d’obstacles sont susceptibles de donner une productivité plus élevée, ce qui aura un impact sur les rendements potentiels des cultures.
4 - L’état du marché
Une culture plus rentable peut mener à demander un prix plus élevé, « qui doit toutefois représenter l’état du marché au moment de la mise en vente, selon Dyane Cotnoir, courtière immobilière agréée chez Actio inc. Par exemple, le prix du maïs est plus bas aujourd’hui. Les fermes spécialisées dans cette culture se vendent donc moins cher qu’il y a quelques années ».