Banque Nationale
L’expert : Patrick Lemelin, viceprésident du service aux entreprises en agriculture pour le Canada
Ce qu’il entrevoit :
Beaucoup d’effervescence dans le secteur avicole. L’ouverture des transactions de quotas aidera à lancer de nombreux projets de construction et de consolidation;
Encore de l’appétit pour des investissements en acériculture;
Un niveau d’investissement similaire à celui de l’an dernier dans le secteur laitier. « On prévoyait une diminution, mais en réalité, il y a encore beaucoup de projets », précise-t-il;
Une année plus tranquille en grandes cultures. « Avec le prix élevé des terres et les taux d’intérêt qui montent, on sent qu’il y aura moins de projets dans ce secteur », analyse M. Lemelin;
Une situation de statu quo pour les maraîchers, où certains poursuivront les achats de terres et les investissements en transformation et en commercialisation; Un niveau d’activité modéré dans le secteur du porc. Les intégrateurs lanceront des projets en 2019 pour répondre à la forte demande des abattoirs, mais la situation plus difficile des producteurs indépendants fera en sorte que la part de l’investissement global demeurera peu élevée; Un niveau d’activité très modeste dans le secteur du boeuf.