La Terre de chez nous

Les écarts se maintienne­nt sur cinq ans

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En mesurant l’évolution entre 2013 et 2017 du groupe moyen et du groupe de tête des fermes de 100 vaches et plus, les analystes ont remarqué que les grands troupeaux se font de plus en plus gros avec une hausse du cheptel, combinée à une augmentati­on de la production par vache.

Entre 2013 et 2017, le nombre de vaches s’est ainsi accru de 15 à 18 %, ce qui n’est pas négligeabl­e, selon Martin Hébert. Dans l’intervalle, le bénéfice a évolué de façon équiva- lente entre la moyenne et la tête du peloton, mais cette dernière affiche toujours de 4 à 6 % de plus. L’avantage de la crème des entreprise­s au niveau des charges variables s’est aussi maintenu sur cinq ans. « L’un des points les plus importants, c’est l’alimentati­on, et on a toujours 100 $/vache de différence entre les deux groupes », a précisé le conseiller.

D’autre part, les fermes de tête investisse­nt davantage. Entre 2016 et 2017, elles ont même doublé leurs investisse­ments. En cinq ans, les liquidités mesurées par le fonds de roulement se sont améliorées, « mais on est au minimum », a mis en garde M. Hébert.

L’expert a profité de la rencontre pour déboulonne­r un vieux mythe laitier voulant qu’il soit difficile d’augmenter sa production laitière en maintenant les composante­s. « Il est possible de faire 10 000 litres [de lait par vache] avec un taux de gras de 4,3 % », a-t-il assuré.

J.M.

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