Sur 13 ans, le Québec a connu 1,3 mort d’enfant par année dans ses fermes.
D’autres accidents sont aussi causés par des tâches demandées à des enfants alors que ceux-ci n’avaient pas entièrement les capacités requises. Finalement, il arrive que les consignes de sécurité n’aient pas été clairement expliquées par les adultes. Dr Cyr évoque ici l’exemple d’une jeune fille décédée après que ses cheveux se furent enroulés dans la vis sans fin d’un équipement agricole.
Deuil difficile
Le Dr Cyr rappelle que le deuil est terriblement difficile à porter. « Perdre un enfant, c’est universellement le stress le plus important qu’un humain puisse vivre », témoigne celui qui est une sommité dans le domaine du deuil associé à la mort d’un enfant, lui qui a cosigné le livre sur le sujet intitulé Ce vif de la vie
qui jamais ne meurt, publié en 2017 aux éditions Novalis.
Les répercussions psychologiques s’aggravent lorsqu’un enfant perd la vie à la suite d’un accident qui aurait pu être évité par le parent. « Voir son enfant mort à côté du tracteur, c’est une image indélébile », conclut avec compassion le Dr Cyr, lui-même père de famille.