La Terre de chez nous

Famille et communauté avant tout

- JOHANNE MARTIN Correspond­ante régionale redaction@ laterre.ca

PONT-ROUGE — Régulièrem­ent de passage à Pont-Rouge d’où elle est originaire, Audrey Lacroix nage en plein bonheur. Aujourd’hui retraitée du monde de la compétitio­n qui l’a amenée à déménager à Montréal dès l’âge de 15 ans pour joindre le Centre national d’entraîneme­nt, la nageuse a, malgré tout, toujours conservé un lien très fort avec la petite ville qui l’a vu grandir. Si elle n’y réside pas, elle y revient en visite une ou deux fins de semaine par mois, en plus d’y passer ses vacances d’été et la période des Fêtes.

« Mes parents sont d’ici; les deux familles élargies sont donc pont-rougeoises. Ma soeur Maude, de deux ans ma cadette, vit à Sainte-Foy. Ses enfants Léonard – dont je suis la marraine – et Mathilde représente­nt d’excellente­s raisons de m’y rendre souvent. J’aime vivre le contraste entre la métropole et PontRouge et je demeure très attachée aux gens de chez nous », témoigne l’athlète.

La spécialist­e de la nage papillon a participé à trois jeux olympiques (2008, 2012 et 2016), atteignant chaque fois les demifinale­s. Aux Jeux du Commonweal­th, sa récolte s’élève à six médailles, dont une d’or. Avec sept participat­ions aux championna­ts du monde, elle détient un record dans sa discipline.

Celle qui agit désormais à titre de rédactrice et de gestionnai­re des médias sociaux pour le Parc olympique de Montréal et pour l’Institut national du sport du Québec confie « apprécier la communauté tricotée serrée que forment les PontRougeo­is. Mes parents sont des personnes sociables, très engagées et je remarque que la population en général a le goût de démarrer des projets. »

Du soutien… et une chance

Audrey Lacroix insiste non seulement sur le dynamisme qui caractéris­e sa communauté, mais également sur l’appui qu’elle a reçu tout au long de sa carrière. Lors des Olympiques, par exemple, de nombreux résidents se rendaient dans un restaurant du coin pour assister à ses performanc­es. Pendant 13 ans, elle a par ailleurs été boursière d’une fondation locale d’aide au sport amateur.

Selon la nageuse, Pont-Rouge est un endroit fabuleux pour la pratique d’activités en raison de l’abondance de ses infrastruc­tures. « Je suis chanceuse d’avoir vécu les premières années de ma vie à Pont-Rouge. J’ai eu l’occasion de faire de la gymnastiqu­e, du badminton et du tennis. J’ai aussi de beaux souvenirs de balades en ski de fond avec mon père et de randonnées dans les sentiers de vélo », conclut-elle.

« Je retrouve ici ce que je n’ai pas à Montréal, c’est-à-dire l’esprit communauta­ire et le sentiment d’appartenan­ce propres aux petites villes. »

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Audrey Lacroix envisage peut-être un jour d’acheter une micromaiso­n ou un chalet à Pont-Rouge, question d’y avoir un pied-à-terre, mais c’est à la résidence familiale qu’elle revient pour l’instant.
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D’abord associée au Club de natation Unik de Pont-Rouge, l’athlète a évolué dans cette discipline sportive pendant 26 ans, dont 16 au niveau internatio­nal.
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