Du foin à quel prix au printemps?
En cette mi-février, le foin ne manque pas dans les fermes du Bas-SaintLaurent, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de l’Abitibi-Témiscamingue, les trois principales régions affectées par la sécheresse de l’été 2018. Les bureaux de coordination mis sur pied conjointement par le ministère de l’Agriculture et les fédérations régionales pour pallier la crise du foin ne sont plus en activité dans les régions affectées.
Cependant, les stocks baissent rapidement, indiquent les trois présidents de ces fédérations. L’hiver est froid et les animaux peuvent manger jusqu’à deux fois plus qu’à l’habitude dans ces conditions. « Les producteurs regardent où ils en sont rendus dans leurs réserves et ils [auront] besoin d’acheter du foin au printemps », a indiqué Gilbert Marquis, président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent. La période printanière sera donc caractérisée par une hausse de la demande et par conséquent, on prévoit une augmentation significative du prix du foin, qui est déjà de 20 à 25 % plus élevé qu’à l’habitude.