La Terre de chez nous

Des toits de fermes s’effondrent

- E.R.-B.

Le poids de la neige a fait des dégâts en Abitibi-Témiscamin­gue au cours de la dernière semaine. Deux fermes ont vu leur toit s’effondrer. L’un des affaisseme­nts s’est produit à la maternité porcine d’Olymel. L’autre, dans une petite ferme bovine en périphérie de Rouyn-Noranda.

Dans la nuit du 15 au 16 février, une partie du toit de la maternité porcine d’Olymel de Béarn, au Témiscamin­gue, a cédé. « Un huitième du toit est tombé, à l’endroit où les animaux sont en stabulatio­n libre. Heureuseme­nt, aucun employé n’a été blessé », a rapporté le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault. La chute du toit a cependant entraîné la mort de 150 truies, soit sur le coup, soit par euthanasie, leurs blessures étant trop graves.

Au cours des jours suivant l’événement, une série d’opérations ont été mises en place pour sécuriser la partie effondrée, mettre à l’abri les animaux et éviter d’autres effondreme­nts. Pour le moment, Olymel n’a pas encore estimé les coûts engendrés par l’effondreme­nt, mais confirme que le bâtiment sera reconstrui­t le plus rapidement possible.

Une grange s’effondre

À peine 24 heures avant l’effondreme­nt de la maternité porcine d’Olymel, le toit d’une grange s’était lui aussi effondré dans le rang des Cavaliers à RouynNoran­da. Le propriétai­re n’a voulu parler à aucun journalist­e. Les pompiers ont été appelés vers 8 h pour réaliser l’opération de sauvetage des animaux. Ils ont réussi à extirper une quinzaine de bêtes du bâtiment en pratiquant des brèches dans les murs, a rapporté Radio-Canada. On ne connaît pas le nombre total de bovins qui se trouvaient dans la grange. Toutefois, l’effondreme­nt aurait entraîné la mort de bovins de boucherie.

Déneiger les toitures

Ces incidents, en plus d’autres survenus ailleurs dans la province, ne sont pas sans rappeler l’importance de déneiger les toitures après de grandes accumulati­ons de neige et de glace.

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Dans la nuit du 15 au 16 février, une partie du toit de la maternité porcine d’Olymel de Béarn, au Témiscamin­gue, a cédé.

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