Nous devons mieux informer les consommateurs sur la production des grains
Au cours de la dernière année, les Producteurs de grains du Québec (PGQ) ont travaillé à la création d’une toute première campagne de promotion s’adressant aux consommateurs, qui sera lancée lors de notre assemblée générale annuelle les 28 et 29 mars à Drummondville, avant d’être diffusée au grand public dans les jours suivants.
Les nombreux reportages et articles qui ont marqué l’actualité des récents mois démontrent qu’il est primordial que nous informions davantage les consommateurs sur la réalité de l’agriculture contemporaine. C’est pourquoi les PGQ jugent essentiel d’investir dans une campagne visant à faire connaître et à mettre en valeur les grains du Québec. Cette démarche a aussi pour but de sensibiliser la population sur les bienfaits des produits cultivés ici. En effet, rappelons que la production de grains représente une source d’alimentation humaine et animale d’une grande valeur nutritive, qu’elle est un maillon indispensable de l’industrie bioalimentaire et qu’elle contribue à l’essor de l’économie du Québec.
Nous comprenons tout à fait les préoccupations des consommateurs. Ces dernières rejoignent d’ailleurs celles des producteurs de grains qui ont bien évidemment à coeur leur santé, celle de leurs proches et de la population. Le même constat peut être fait à l’égard de l’environnement. Les terres du Québec ne sont pas uniquement un patrimoine inestimable pour la société, elles sont aussi le plus précieux outil des producteurs de grains.
Il faut dire que le discours ambiant évacue entièrement le fait que des progrès notables ont été réalisés dans les dernières décennies pour améliorer les pratiques agricoles. Il est clair que ce travail doit se poursuivre, mais les gouvernements devront investir massivement dans le développement de pratiques durables plus poussées de gestion des cultures si des changements significatifs aux modes de production nord-américains sont souhaités.
La filière des grains est composée de divers acteurs dont les producteurs et les consommateurs sont des parties indissociables. La confiance est à la base du lien fondamental qui les unit. À cet égard, il serait souhaitable que certaines pistes de travail recommandées par la Politique bioalimentaire 2018-2025 du gouvernement mènent rapidement à des actions concrètes. En effet, l’idée de renforcer le dialogue et d’accroître l’information transmise au public s’avère plus que jamais nécessaire, tant pour entretenir ce lien que pour maintenir un débat constructif.