Trois mesures adoptées par l’érablière-école

Remplacer l’évaporateur au mazout par un système électrique. Lors de la cuisson, ce dernier ne dégage pas de vapeur puisque celle-ci est dirigée dans un circuit fermé qui en récupère la chaleur.

Changer la pompe principale pour une version moins puissante, plus performante et moins énergivore.

Remplacer la pompe externe des relâcheurs qui fonctionnaient en permanence par de petites pompes internes, moins énergivores et s’activant au besoin.

Le sirop de l’érablière-école située en Estrie est certifié biologique. Les dirigeants espèrent éventuellement pouvoir ajouter sur la bouteille la mention « zéro émission » ou « carboneutre ».

Avec l’ancien évaporateur au mazout, cette érablière émettait 50 tonnes de gaz à effet de serre (GES) pour fabriquer 135 barils de sirop. C’est la même quantité de GES dégagés lors de 1 515 trajets Montréal-Québec en voiture. Le nouvel évaporateur électrique a fait chuter la production de GES à 0,03 tonne, soit moins d’un trajet Montréal-Québec.