St-Hubert approche Olymel et Exceldor
Il y a du nouveau dans la controverse qui entoure la présence de cubes de poulet thaïlandais dans les pâtés vendus en épicerie par St-Hubert. L’entreprise a approché au moins deux transformateurs québécois pour évaluer la possibilité de s’approvisionner chez eux.
Contactée en début de semaine dernière, Josée Vaillancourt, directrice, Fondation St-Hubert et Relations publiques, avait indiqué l’intention de St-Hubert de reprendre les discussions avec les transformateurs locaux.
« On va certainement vérifier ce qu’ils peuvent faire, disaitelle. Des fois, on a de belles surprises. »
Cette intention s’est rapidement transformée en geste concret. Olymel et Exceldor ont toutes deux confirmé à
La Terre que des discussions avaient été entamées à la demande de St-Hubert afin de valider leur capacité à fournir ce produit. La Terre révélait la semaine dernière que les deux transformateurs québécois disposaient des équipements requis pour fabriquer les cubes de poulet que St-Hubert importe présentement de Thaïlande, contrairement à ce qu’avançait l’entreprise dans un article de La Presse+.
Rappelons que St-Hubert n’est pas la seule entreprise canadienne à s’approvisionner en poulet issu en partie de l’étranger. Selon les chiffres de Statistique Canada, le pays a importé des « préparations et conserves de viandes ou d’abats – de coqs ou poules » pour une valeur dépassant les 26 M$ en 2018. De ce montant, 13,2 M$ provenaient d’échanges avec la Thaïlande et 11,5 M$ avec les États-Unis. En 2010, la valeur de ces échanges s’élevait respectivement à 484 545 $ et à 6,3 M$.