La Chine bloque le canola canadien
Le permis de distribution des deux plus gros exportateurs de canola canadien, Richardson International et Viterra, a été révoqué à la suite de la découverte de parasites dans les grains. « Ces mesures sont scientifiquement fondées, raisonnables et conformes aux lois et aux réglementations chinoises ainsi qu’aux pratiques internationales en vigueur », a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Geng Shuang, par voie de communiqué, le 27 mars.
En Chine, le canola canadien a été placé en quarantaine. Les autres exportateurs canadiens sentent que les importateurs chinois ne sont pas disposés à acheter des grains canadiens pour le moment, selon le Conseil canadien du canola.
Le premier ministre Justin Trudeau prend la situation « très au sérieux » et étudie la possibilité d’envoyer une mission de négociation en Chine. Ce marché représente 40 % des ventes de canola canadiennes à l’étranger. Plusieurs soupçonnent le fait que cet événement s’inscrive dans une série de mesures de représailles menées contre le Canada depuis l’arrestation de la vice-présidente de Huawei, Meng Wanzhou, en Colombie-Britannique. « En ce qui concerne les relations sino-canadiennes, nous espérons que la partie canadienne pourra travailler avec nous pour promouvoir le développement sain et constant des relations bilatérales, a indiqué en Chine M. Shuang. Celle-ci devrait prendre des mesures concrètes pour corriger ses erreurs passées. »