La Terre de chez nous

Le soutien des employés

- J.D.

Dans les circonstan­ces, l’entreprene­ure estime être bien entourée grâce à ses cinq employés qui vivent à la ferme, avec qui elle a l’habitude de partager ses soirées. Au lendemain du drame, ils se sont d’ailleurs réunis d’urgence pour se diviser les tâches afin de lui donner du répit pendant quelque temps.

« La pression ne repose pas juste sur moi. […] Tout le monde travaille pour la survie de l’entreprise », fait valoir la fromagère. Cette dernière a également entamé un processus de rachats de parts avec quatre de ses employés qui veulent assurer la pérennité de la fromagerie.

Le triste événement a aussi amené l’entreprene­ure à prendre une décision pour favoriser le bien-être de son personnel. Elle insiste maintenant pour que tout un chacun ait droit à deux mois de vacances. « Je ne veux pas qu’on revive la même chose que Jean-François. Oui, c’est notre vie, le Ruban bleu, mais je ne veux pas que ça devienne notre drogue. Ça va être une obligation [de prendre ce temps de vacances]. J’y tiens réellement », assure Caroline Tardif.

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