Climat de paix à l’horizon
Le Syndicat des producteurs de lapins du Québec (SPLQ) devra désormais s’entendre avec un comité d’acheteurs pour la mise en marché des bêtes. Ainsi, l’organisation espère instaurer un « climat de paix ».
Le 18 avril, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a donné son aval à la nouvelle entente intervenue entre le Syndicat et son principal acheteur, la Ferme avicole d’Oka, qui s’appliquera également à tous les autres acheteurs, soient Cunico, Les Gibiers Canabec ainsi que Les Volailles et Gibiers Fernando.
« Les [acheteurs] devront se rencontrer sur une base plus régulière pour être d’accord avec les demandes qu’ils font au Syndicat », explique le président du SPLQ, Julien Pagé. Auparavant, certains changements étaient réalisés à la pièce, ce qui pouvait occasionner des mésententes entre les acheteurs dans la mise en marché, souligne-t-il. C’est pourquoi les décisions résultant des discussions avec le Syndicat seront maintenant prises par le « consensus des personnes présentes [lors des séances de travail des acheteurs] », peut-on lire dans le rapport de la Régie.
Selon M. Pagé, cette entente permettra à l’industrie de repartir sur de nouvelles bases, d’autant plus que toutes les parties ont pu faire valoir leurs intérêts durant les audiences de la Régie.
Fin de la discorde?
La nouvelle convention pourrait ainsi limiter les conflits, particulièrement ceux opposant le Syndicat et la Ferme avicole d’Oka. « On ose espérer qu’il y aura moins de litiges et de chialages, car il [le propriétaire] est partie prenante de l’entente », soutient Julien Pagé. Claude Dicaire, le chef de l’entreprise agricole, n’a toutefois pas rappelé La Terre pour commenter l’entente.
La nouvelle convention pourrait limiter les conflits, particulièrement ceux opposant le Syndicat et la Ferme avicole d’Oka.