Obtenir un NIM au MAPAQ : « L’horreur »
Mathieu Bisson est clair. S’il n’a pas réellement eu de problèmes en lançant Les Élevages Réveaulution avec ses cinq partenaires d’affaires cet été, obtenir le numéro d’identification ministériel (NIM) nécessaire à l’enregistrement de l’exploitation au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a mis ses nerfs à l’épreuve. « Le NIM, ç’a été l’horreur! » dit-il. Les partenaires d’affaires pensaient qu’ils l’obtiendraient facilement en allant chercher le NIM temporaire et en prouvant, par la suite, que l’entreprise avait généré 5 000 $ de revenus agricoles, ce qui n’a pas été le cas. « Au ministère de l’Environnement, quand tu demandes ton certificat d’autorisation (CA), tu envoies tes papiers. Puis, ils te demandent une liste de devoirs : “Ça prend ça, ça et ça”. [Tu leur fais parvenir], ils demandent deux ou trois précisions, et toc, le CA est sorti. C’était vraiment bien fait. Pour le NIM, c’est le contraire. Ils t’envoient une question, tu y réponds, ils t’en envoient une autre, tu y réponds. [Notre dossier] retournait tout le temps en dessous de la pile, les personnes n’étaient pas joignables. », dit-il. Après un mois et demi sans nouvelles du ministère, il a décidé d’appeler l’un de ses contacts bien placés. « Après, ça s’est mis à débloquer ». Le NIM lui est parvenu trois mois après avoir entamé les démarches.
M.L.E.H.