Les accusés ont plaidé non coupable
Au palais de justice de Saint-Hyacinthe, le 27 janvier, les militants véganes qui se sont introduits par effraction dans la ferme Porgreg à Saint-Hyacinthe, en décembre dernier, ont tous plaidé non coupable aux accusations portées contre eux : entrée par effraction dans le but de commettre un méfait et entrave au travail d’un policier. Une autre activiste, d’âge mineur, a pour sa part comparu devant la Chambre de la jeunesse pour ces mêmes accusations.
Les 12 militants associés au groupe de désobéissance civile Direct Action Everywhere seront de retour en cour le 6 avril pour subir leur procès. Ils seront représentés par six avocats de renom.
L’une des prévenues, la Torontoise Jenny McSween, s’est montrée particulièrement fière de sa défense à la sortie de sa comparution. « C’était vraiment très puissant d’être tous dans la salle de cour, debout, et de tous plaider non coupable », a-t-elle dit en entrevue à La Terre. Elle déplore que les animaux d’élevage ne soient pas protégés par la loi.
Cette militante s’est également réjouie de l’appui reçu pour cette première audience alors que plus d’une soixantaine de sympathisants de la cause animaliste se sont présentés au palais de justice. L’une d’entre eux, Eve Meighen, a confié à La Terre vouloir démontrer son appui à ceux qui ont eu le guts d’avoir posé ce geste illégal. « Je ne peux pas me permettre d’avoir un dossier criminel, car je voyage beaucoup pour mon travail, mais sinon, j’aimerais faire ce genre d’affaire-là ».
Avant la comparution, les sympathisants se sont installés devant l’entrée de l’immeuble avec leurs affiches pour scander des slogans comme : «Nous sommes ici pour la libération des animaux. » Toutefois, aucun d’entre eux n’a été admis dans la salle d’audience.
Au moment d’aller sous presse, le groupe Direct Action Everywhere (DxE) annonçait une « action de perturbation » le dimanche 9 février, sans plus de détails sur l’endroit ni sur le type d’événement prévu.