24 minutes en 24 ans
De 1986 à 2010, selon Statistique Canada, le temps consacré aux activités domestiques par les hommes a augmenté de 24 minutes par jour. C’est au point de vue de la charge mentale et de la gestion du quotidien que ça n’a pas beaucoup changé. Par charge mentale, on entend le travail d’organisation, de planification et de gestion du quotidien du foyer.
Ce n’est pas que les hommes sont libres pendant ce temps-là; ils sont davantage impliqués pour le travail rémunéré. Comment pourrions-nous être responsables, ensemble, de la façon dont nous pourrions changer la situation dans nos familles?
Voici quelques pistes qui pourraient nous aider à redistribuer la charge mentale familiale :
Changer la perception sur certaines routines établies, puis commencer de nouveaux comportements; Apprendre à communiquer, partager une émotion plutôt qu’accuser, critiquer uniquement si c’est constructif et bienveillant;
Gérer son stress et s’analyser pour trouver une technique pour le réduire;
Gérer son temps, car le stress et la gestion du temps sont souvent liés, commencer à prendre du temps pour soi; Apprendre à se concentrer pour entraîner son esprit à mieux compartimenter et délier la charge mentale; Partager les responsabilités étant donné que la mauvaise connaissance des responsabilités qui incombent à l’autre engendre une mauvaise répartition de la charge mentale. La charge mentale a quelque chose d’intangible. Il s’agit d’un poids qui va au-delà de la préparation des tâches, un poids dont on ne s’allège pas simplement en déléguant. Les femmes ne sont pas les seules à être touchées, mais le résultat est le même : du stress, de la fatigue et de la frustration. En cette période où notre pouvoir de contrôle est diminué, il est rassurant de constater qu’il nous reste encore des sphères de notre quotidien que nous pouvons gérer positivement pour le bien-être de nos familles.