De « très, très bons rendements » dans les champs de maïs sucré
SAINT-EUSTACHE — Les clients seront bien servis dans la plupart des régions cette saison, car plusieurs producteurs qualifient leur récolte 2021 « d’abondante et de très sucrée ».
« On a eu un printemps de rêve et beaucoup de chaleur en août. Alors là, on sort de bons volumes. Le seul problème, c’est que les épis ont mûri très vite et d’un coup. Heureusement, ça concorde avec de gros spéciaux dans les épiceries, ce qui nous permet d’écouler rapidement les stocks », rapporte le producteur Louis Bélisle, propriétaire de la ferme A. Bélisle et Fils, à Saint-Eustache, dans les Laurentides. Et si le prix payé par les acheteurs est un peu moindre cette année, de plus grandes quantités de maïs viennent rééquilibrer ses revenus, confie-t-il.
Il pleut du maïs à Neuville
La récolte de maïs sucré s’annonce tout aussi excellente dans les champs de Neuville, près de Québec. « On peut parler d’abondance. Je dirais même qu’il pleut des maïs », s’exclame Marie-Millie Fiset, propriétaire avec son frère Francis des Serres Giguère 90, l’une des cinq fermes autorisées à faire pousser l’authentique maïs de Neuville.
Selon Mme Fiset, l’instauration de l’indication géographique protégée (IGP) pour le maïs sucré de Neuville, il y a quatre ans, a eu un effet positif sur l’achalandage. « Depuis qu’on a cette certification, on a plus de monde, parce que les gens n’en trouvent plus ailleurs », remarque celle qui écoule l’entièreté de ses produits en kiosque.
Bien que cette certification leur coûte plus cher et qu’elle monopolise plus de temps avec un cahier de charge à respecter, les producteurs autorisés n’ont pas eu à augmenter les prix en conséquence, car la rareté du produit leur a permis de mousser leurs ventes.
Selon la productrice, le maïs de Neuville se démarque entre autres par « un goût très sucré qui peut s’expliquer par le microclimat des terres qui descendent vers le fleuve et qui permettent de démarrer la saison plus tôt qu’ailleurs ». À quelques kilomètres de là, l’agricultrice Sandra Paradis, pro
« Depuis qu’on a cette certification, on a plus de monde, parce que les gens n’en trouvent plus ailleurs. »
– Marie-Millie Fiset
priétaire de la ferme maraîchère L’Arc-en-ciel du Paradis, à Cap-Santé, confirme que les récoltes ne sont pas aussi hâtives et bonnes dans ses champs, où elle s’attend à une saison dans la moyenne.