La Terre de chez nous

De « très, très bons rendements » dans les champs de maïs sucré

- PATRICIA BLACKBURN pblackburn@ laterre.ca

SAINT-EUSTACHE — Les clients seront bien servis dans la plupart des régions cette saison, car plusieurs producteur­s qualifient leur récolte 2021 « d’abondante et de très sucrée ».

« On a eu un printemps de rêve et beaucoup de chaleur en août. Alors là, on sort de bons volumes. Le seul problème, c’est que les épis ont mûri très vite et d’un coup. Heureuseme­nt, ça concorde avec de gros spéciaux dans les épiceries, ce qui nous permet d’écouler rapidement les stocks », rapporte le producteur Louis Bélisle, propriétai­re de la ferme A. Bélisle et Fils, à Saint-Eustache, dans les Laurentide­s. Et si le prix payé par les acheteurs est un peu moindre cette année, de plus grandes quantités de maïs viennent rééquilibr­er ses revenus, confie-t-il.

Il pleut du maïs à Neuville

La récolte de maïs sucré s’annonce tout aussi excellente dans les champs de Neuville, près de Québec. « On peut parler d’abondance. Je dirais même qu’il pleut des maïs », s’exclame Marie-Millie Fiset, propriétai­re avec son frère Francis des Serres Giguère 90, l’une des cinq fermes autorisées à faire pousser l’authentiqu­e maïs de Neuville.

Selon Mme Fiset, l’instaurati­on de l’indication géographiq­ue protégée (IGP) pour le maïs sucré de Neuville, il y a quatre ans, a eu un effet positif sur l’achalandag­e. « Depuis qu’on a cette certificat­ion, on a plus de monde, parce que les gens n’en trouvent plus ailleurs », remarque celle qui écoule l’entièreté de ses produits en kiosque.

Bien que cette certificat­ion leur coûte plus cher et qu’elle monopolise plus de temps avec un cahier de charge à respecter, les producteur­s autorisés n’ont pas eu à augmenter les prix en conséquenc­e, car la rareté du produit leur a permis de mousser leurs ventes.

Selon la productric­e, le maïs de Neuville se démarque entre autres par « un goût très sucré qui peut s’expliquer par le microclima­t des terres qui descendent vers le fleuve et qui permettent de démarrer la saison plus tôt qu’ailleurs ». À quelques kilomètres de là, l’agricultri­ce Sandra Paradis, pro

« Depuis qu’on a cette certificat­ion, on a plus de monde, parce que les gens n’en trouvent plus ailleurs. »

– Marie-Millie Fiset

priétaire de la ferme maraîchère L’Arc-en-ciel du Paradis, à Cap-Santé, confirme que les récoltes ne sont pas aussi hâtives et bonnes dans ses champs, où elle s’attend à une saison dans la moyenne.

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Le producteur Louis Bélisle, de Saint-Eustache, s’attend à une très bonne récolte de maïs sucré.
 ??  ?? Marie-Millie Fiset, des Serres Giguère 90, à Neuville.
Marie-Millie Fiset, des Serres Giguère 90, à Neuville.
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