La condition féminine, où est-ce qu’on s’en va?
La condition féminine en 2022… Un dossier dépassé? Surtout pas! Beaucoup de chemin reste à faire, même au Québec. Mais la bonne nouvelle, c’est que lorsque tout le monde travaille conjointement à l’avancement des femmes dans la société, les hommes y trouvent également leur compte.
Les femmes constituent aujourd’hui près de la moitié de la population active du Québec, soit 47 %, alors qu’elles n’en représentaient que 2 % en 1981. La bonne nouvelle dans tout ça? La présence d’un plus grand nombre de femmes sur le marché du travail a des répercussions positives à plusieurs égards : croissance économique, augmentation de la productivité, plus grande santé et sécurité, amélioration des pratiques environnementales, etc. Dans la plupart des cas, lorsqu’on améliore les conditions de travail des femmes, on améliore celles de l’ensemble des hommes. L’excellence de la direction mène à d’excellents résultats. Ces mêmes avantages sont aussi observés lorsque les instances sont mixtes. Tous les spécialistes de la question s’entendent : l’apport de gens, de cultures et d’expertises variés suscite la discussion et favorise la diversité des points de vue sur l’ensemble des enjeux de société. Ce phénomène de mixité engendre de meilleures décisions, plus équilibrées et plus objectives.
Pour faire avancer notre société sainement, une question de fond s’impose : comment faire pour entraîner les hommes, les femmes et les organisations dans une même dynamique de mixité qui, en plus de répondre à un principe de justice, a démontré des preuves d’efficacité et de performance?
Ce n’est pas une égalité bénéfique aux hommes, présentée comme un « cadeau » fait aux femmes, que nos organisations revendiquent désormais, mais un mouvement sociétal global, modifiant certaines valeurs fondamentales de la démocratie, dont l’égalité se doit d’être le pivot, au coeur des discours, des relations et des actions. Tous partenaires, hommes, femmes, jeunes, visages diversifiés vers une organisation 2.0.