David Bolduc, Chaudière-Appalaches
Fin de l’entaillage : 19 février Objectif de rendement : 7,5 lb/entaille Nombre d’entailles : 3 225
David Bolduc venait d’effectuer « sa pratique générale » au moment de l’entrevue, puisque deux petites coulées lui ont permis de faire fonctionner les pompes et donc de vérifier l’étanchéité générale du réseau. Il avait au préalable terminé l’entaillage le 19 février, non sans effort. « Pour avoir le plus de rendement, chaque détail compte. J’entaille comme si j’avais une seule entaille à faire dans ma journée. Je prends le temps de trouver une zone sans vieille blessure. J’ai fait la moitié [de mes 3 225 entailles] à l’escabeau pour aller chercher une partie jamais entaillée. Mais à cause de la neige, je n’ai pas pu continuer à l’escabeau», explique la troisième génération de Bolduc à exploiter cette érablière. L’acériculteur attend sa saison 2022 de pied ferme, lui qui vise un rendement « conservateur » de 7,5 lb/entaille. Intérieurement, il vise plus haut, ayant en tête son record de 2020 de 9,43 livres à l’entaille. «Mon père a tenu ça sur la coche. Maintenant, c’est à mon tour », dit celui qui surveille son érablière soir et matin, puisqu’elle est située derrière sa résidence. D’ici aux prochaines vraies coulées d’eau d’érable, il s’assure de pomper toute accumulation d’eau dans la tubulure, car par températures froides, l’arbre retire vers lui la sève qui circule dans la tubulure, et si cette dernière comporte des bactéries, elles accélèrent le processus de cicatrisation de l’entaille, ce qui, en fin de course, fait perdre des journées de production, explique l’acériculteur de SaintJacques-de-Leeds, qui mise sur un évaporateur à l’huile et un concentrateur à 17 degrés Brix.