L’acériculture en pleine expansion
Alors que la nouvelle saison des sucres est à nos portes, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) souhaitent ardemment que les coulées soient abondantes afin de renflouer notre réserve. L’année de commercialisation 2021, qui s’est close le 28 février dernier, a été une année record en ce qui concerne les ventes pour notre agence de vente : ce sont 180,2 millions de livres de sirop d’érable qui ont trouvé preneur chez les acheteurs autorisés. Du jamais vu!
Par le fait même, les exportations canadiennes de produits d’érable ont aussi atteint un sommet inégalé avec 160,7 millions de livres. Notre réserve stratégique de sirop d’érable a tenu le coup et a fait son travail d’approvisionnement constant des marchés et de stabilisation des prix en réduisant les variations qui auraient pu être causées par des ruptures de stock. Or, celle-ci est à son niveau le plus bas depuis les 11 dernières années avec 37,3 millions, dont seulement 30 millions de livres de sirop d’érable typique.
Avec l’ajout de sept millions d’entailles permettant l’expansion de plusieurs entreprises existantes et la création de 1 300 nouvelles entreprises acéricoles d’ici les trois prochaines années, nous sommes persuadés que le Québec acéricole maintiendra le cap et continuera de jouer son rôle de leader mondial.
Par ailleurs, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec ont toujours comme objectif d’atteindre 185 millions de livres de ventes de sirop d’érable en 2023. Le 28 février 2022, dernier jour de notre année financière, nous avons été en mesure de confirmer que notre objectif de ventes fixé pour cette période, soit 171 millions de livres, a été largement dépassé.
L’acériculture au Québec semble avoir le vent dans les voiles, alors que jamais autant de sirop d’érable ne s’est vendu au Québec et jamais autant de produits d’érable n’ont été exportés à travers le monde. De même, c’est la première fois que l’industrie acéricole accueille un aussi grand nombre de nouvelles entreprises acéricoles dans un si court laps de temps. Ce sont tous des indicateurs qui nous permettent de croire que l’érable d’ici contribue grandement à la richesse de notre territoire et continuera, sans aucun doute, de le faire.