« Plus des producteurs vont se mouiller, plus il y aura des produits de qualité »
Après plus de 25 ans à transformer son sirop en boissons alcoolisées, Janick Choquette n’hésite pas à encourager les autres acériculteurs comme lui à développer des produits alcoolisés. « Nous sommes chanceux. Les Québécois sont une bonne clientèle. Ils se fendent en quatre pour t’encourager. Il suffit de leur offrir un bon produit, un bon rapport qualité prix. […] Je vois l’avenir très positivement. Plus des producteurs vont se mouiller, plus il y aura des produits de qualité, et mieux ça va être, car plus on va développer le marché », manifeste le copropriétaire du Domaine Kildare, qui mise sur des érablières dans trois régions.
Ce dernier a trimé dur pour faire valoir ses alcools. « Il n’y a pas de secret; il faut savoir vendre. Il faut faire goûter le produit dans les expositions, et autres. C’est du travail », explique le commerçant d’expérience. Il a pris la décision de retirer ses produits des 250 succursales de la Société des alcools du Québec parce qu’il n’était pas satisfait de ce partenariat.
Ce dernier a également dû confronter à plusieurs reprises la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec relativement à différents points, dont l’utilisation de la vraie crème dans sa crème d’érable. « Quand tu innoves, tu as des problèmes, car ce que tu fais n’est pas dans la loi, et tu es pogné pour aller en cour pour demander des interprétations. C’est toujours un stress, car tu mets ta business sur la table, mais ça fait partie de la game. »
« Il n’y a pas de secret; il faut savoir vendre. Il faut faire goûter le produit dans les expositions, et autres. C’est du travail. »
– Janick Choquette