La Terre de chez nous

Pas à pas vers son rêve

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Pour la chronique Histoire de relève de cette semaine, le Syndicat de la relève agricole Laurentide­s-Outaouais (SRALO) a choisi de présenter un de ses nouveaux administra­teurs, Jonathan Carpentier.

Jonathan Carpentier, de la Fermette Fleur de Lys à Sainte-Sophie, dans les Laurentide­s, a travaillé dans la constructi­on puis comme employé de bureau avant de faire le saut en agricultur­e.

Basé à Sainte-Sophie depuis maintenant 3 ans, Jonathan Carpentier, un jeune papa bien occupé, fait partie des relèves dites « non apparentée­s ». Jonathan s’est réorienté profession­nellement. Après avoir obtenu un baccalauré­at en communicat­ion et politique en 2010, il a travaillé dans la constructi­on puis comme employé de bureau, mais cette vie ne lui correspond­ait pas. Il a eu un déclic après un stage d’une journée à La Ferme Forget. Déjà attiré par l’agricultur­e, il a alors décidé d’en faire son métier. Ainsi, il est retourné sur les bancs d’école et il étudie actuelleme­nt en gestion et technologi­es d’entreprise agricole au collège Lionel-Groulx.

Sa devise est d’avancer pas à pas pour atteindre son objectif. Heureux propriétai­re de la Fermette Fleur de Lys, il s’est lancé avec sa compagne dans l’élevage de lapins pendant la pandémie. Ils vendent ainsi 150 lapins par année et ont également un atelier de fabricatio­n de saucisses à base de porc, en plus d’avoir démarré un projet de production de fines herbes. Cet été, ils seront dans les marchés publics de Sainte-Sophie, de Mascouche et de Terrebonne. Ils font également des livraisons mensuelles pendant l’hiver.

Pour Jonathan, le soutien de sa compagne, qui étudie aussi en agricultur­e au Centre de formation agricole de Mirabel (CFAM), lui est indispensa­ble. Elle l’accompagne dans tous ses projets. L’emploi du temps de ce jeune couple d’entreprene­urs et parents de cinq enfants est ainsi bien chargé!

L’objectif final de Jonathan est de vivre de son métier d’agriculteu­r. Il aime travailler à l’extérieur et être en contact avec les animaux. Mais ce qui le motive surtout est de pouvoir offrir à sa clientèle des produits de qualité. Il souhaite ainsi contribuer à une meilleure santé des consommate­urs. Une philosophi­e qui paye; actuelleme­nt, ses lapins sont quasiment tous réservés avant même d’aller à l’abattoir! Jonathan ne manque pas d’idées pour développer ses activités. Il souhaitera­it, dans les prochaines années, se lancer dans l’agneau et monter un kiosque de boucherie.

Jonathan trouve normal de s’impliquer pour défendre ses idées. Il est bien à l’affût des difficulté­s rencontrée­s lorsqu’on veut s’établir en agricultur­e. Nouveau venu au sein du SRALO, Jonathan a décidé de s’impliquer au sein de la relève pour donner de son temps et faire porter la voix des jeunes.

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Jonathan Carpentier s’est lancé avec sa compagne dans l’élevage de lapins pendant la pandémie.

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