Amélioration de la balance commerciale canadienne pour la viande bovine
La balance commerciale du Canada pour la viande bovine s’est nettement améliorée en 2021. D’après les données compilées par Statistique Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments, les exportations de boeuf ont augmenté de 19 % en volume et de 37 % en valeur. Quant aux importations, ils ont baissé de 15 % en volume et de 7 % en valeur.
En 2020, le Canada a exporté 507 564 tonnes de viande bovine. Les États-Unis demeurent notre principal débouché avec 70 % du volume exporté. Les exportations vers les pays asiatiques, notamment la Chine, le Japon, le Vietnam et la Corée du Sud, ont respectivement augmenté de 92 %, 30 %, 71 % et 92 %. Avec 4 % du volume exporté, la Chine devient, pour la première fois, la 4e destination pour le boeuf canadien derrière le Mexique (5 %) et le Japon (12 %). La Corée du Sud complète le top 5 avec 3 % des exportations.
Le Canada a importé 161522 tonnes de viande bovine en 2021. Malgré une baisse des importations en provenance des États-Unis, ces derniers restent notre principal fournisseur de viande bovine avec 61 % du total des importations. Les importations en provenance de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie et de l’Uruguay ont respectivement diminué en volume de 27 %, 47 % et 45 %. Les importations en provenance du Mexique ont augmenté de 13 %. Avec 6 % du volume importé, le Mexique redevient notre troisième fournisseur de boeuf derrière la Nouvelle-Zélande (8 %) et devant l’Uruguay (5 %) et l’Australie (5 %).
Depuis l’entrée en vigueur de l’Accord économique et commercial entre le Canada et l’Union européenne (UE), les importations de viande bovine en provenance de l’UE augmentent beaucoup plus vite que nos exportations à destination des pays membres. En 2021, 10 % des importations canadiennes proviennent de l’Union européenne. En revanche, à peine 0,3 % de nos exportations sont destinés à 7 pays membres de l’Union européenne.
En termes financiers, les exportations canadiennes représentent 4,46 G$, contre 1,42 G$ pour les importations. L’excédent commercial se chiffre donc à 3,04 G$, soit 1,3 G$ de plus que l’an dernier.
— Maxime d’Almeida, M. Sc., conseiller aux affaires économiques pour les Producteurs de bovins du Québec