David Bolduc, Chaudière-Appalaches
Fin de l’entaillage:
19 février
Première évaporation :
23 février
Rendement en date du 21 avril :
9,54 lb à l’entaille
Objectif de rendement :
7,5 lb à l’entaille
Nombre d’entailles :
3 225 « On a une saison extraordinaire : de grosses coulées, de gros rendements et le sirop est très bon. Nous avons beaucoup de plaisir à la cabane », résume David Bolduc, qui devrait s’approcher, avec sa conjointe Mado, de la marque incroyable de 10 livres à l’entaille. « Je tombe dans les défauts de saveur aujourd’hui. J’aurai au minimum neuf livres à l’entaille sans défaut de saveur et je m’attends à faire encore trois quarts ou une livre de sirop industriel », précise celui qui exploite 3 225 entailles à SaintJacques-de-Leeds. Au moment de l’entrevue, le 21 avril, il débutait l’aération de son eau d’érable en vue d’éviter, espérait-il, le goût de bourgeon. « Je travaille mon eau avec des colonnes d’aération. Ça peut aider, mais je ne retravaille pas le sirop, car quand il est rebouilli, c’est dangereux de masquer le goût de bourgeon et ensuite qu’il réapparaisse. Quand tu travailles juste l’eau, le goût reste stable », assure-t-il. David Bolduc ne se gêne pas pour produire du sirop industriel. « Beaucoup de personnes démonisent le sirop de bourgeon, mais ce sirop a une vocation. Il y a un marché pour ça et il est payé », indique-t-il. L’acériculteur mettra fin à sa saison lorsque le sirop sera difficile à faire circuler dans la presse. Son succès s’explique par différents facteurs, dont l’aménagement de l’érablière, lui qui a supprimé 700 entailles lorsqu’il a pris la relève de son père. « Certains ne le croient pas encore, mais faire de l’aménagement et enlever des entailles permet de faire encore plus de sirop », argue-t-il.