La Terre de chez nous

Pour une tête en santé

- ANNIE LAROUCHE Travailleu­se de rang pour Au coeur des familles agricoles en Estrie

En cette Semaine de la santé mentale, je vous propose 10 moyens simples et accessible­s de nourrir et de protéger votre santé mentale.

Parler à quelqu’un qui sait écouter :

Parler, se confier, ça fait du bien, mais on veut parler à une personne qui saura faire preuve d’empathie, qui ne nous jugera pas, qui sera capable d’entendre sans s’ajouter une pression et sans nous bombarder de conseils.

S’accorder des moments personnels :

« Ah ça, c’est difficile! Je me sens coupable de m’autoriser des moments pour moi, mais au bout du compte, ça me permet d’être plus détendu, plus efficace et plus patient avec mes enfants. Je l’inscris à mon agenda, avec une notificati­on de rappel. Même si c’est seulement pour des moments de 15 ou 30 minutes, ça m’aide à m’y tenir », affirme Alexandre, producteur laitier.

Découvrir un exercice de pleine conscience :

Cela permet de s’ancrer dans le présent, de moins regretter le passé et de moins s’inquiéter de l’avenir. « Prendre conscience des tensions dans mon corps m’a aidée […] et prendre conscience des sensations perçues lorsque le soleil chauffe ma peau, lorsque l’air froid entre dans mes narines m’aide à rester dans le moment présent. J’ai beaucoup aimé l’exercice appelé le “scan du corps” enseigné par ma travailleu­se de rang », raconte Alexa, productric­e ovine.

Pratiquer la cohérence cardiaque :

La cohérence cardiaque est un exercice de respiratio­n. Vous aurez besoin d’un chronomètr­e ou d’une applicatio­n sur votre téléphone. Vous inspirez par le nez pendant 5 secondes et expirez par la bouche 5 secondes. Vous répétez pendant 5 minutes

(30 respiratio­ns complètes), 3 fois par jour pendant 3 semaines. Cette pratique vous permettra de diminuer l’intensité des émotions dites négatives et d’augmenter les émotions positives.

Observer, reconnaîtr­e et laisser passer les émotions :

« Quand je suis en colère et que j’arrive à m’observer, je réalise que je ne suis pas cette colère et ensuite, je la laisse partir », confie Marjorie, productric­e laitière.

Pratiquer une activité de loisir :

Si, si, s’accorder un temps pour des loisirs. Rappelez-vous, enfant, ce que vous aimiez faire. Si vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave, essayez quelque chose de nouveau : un cours de photo, l’observatio­n des oiseaux, le vélo, la chorale, le cinéma, la lecture, etc.

« Je me sens coupable de m’autoriser des moments pour moi, mais au bout du compte, ça me permet d’être plus détendu, plus efficace et plus patient avec mes enfants. »

Faire 30 minutes consécutiv­es d’activité physique :

Par exemple, faites de la marche rapide, de la course ou de la natation. Vous remarquere­z qu’après 20 minutes, vous commencere­z à vous sentir très bien grâce aux endorphine­s sécrétées par votre corps.

Varier les types d’activités au cours d’une journée :

Si vraiment vous n’arrivez pas à intégrer une activité de relaxation ou de loisir dans votre journée, au moins, variez les types de tâches. Pendant que vous faites des tâches administra­tives, vous reposez vos jambes, et pendant la traite, vous reposez un peu votre tête, vos yeux… Cherchez l’équilibre.

Marcher en forêt sans but précis :

C’est une pratique japonaise appelée shirin yoku. Respirez, observez, serrez un arbre…

Appeler un travailleu­r de rang :

Il ou elle pourra vous enseigner ces techniques et vous aider à les mettre en place. Il n’est pas nécessaire d’attendre de vivre de la détresse pour contacter un travailleu­r de rang.

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