La Terre de chez nous

Des citoyens de Laval déçus de perdre des terres cultivées

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Un terrain de 20 hectares cultivé à Laval depuis de nombreuses années est en voie d’accueillir un vaste complexe cinématogr­aphique privé, au grand dam de nombreux citoyens qui souhaitaie­nt préserver le caractère bucolique de l’endroit.

Ils sont d’ailleurs nombreux à s’être présentés, le 30 janvier, à la séance extraordin­aire du conseil municipal, réuni pour adopter un règlement modifiant le schéma d’aménagemen­t afin de permettre au projet de se concrétise­r. Les nombreuses questions de citoyens n’ont toutefois pas permis de changer l’issue du vote des conseiller­s, qui se sont prononcés à 15 contre 2 pour la modificati­on du zonage du terrain concerné pour passer de zonage industriel et résidentie­l à industriel seulement. Rappelons que ce terrain avait été vendu pour 32 M$ par la Ville au promoteur du projet, Michel Trudel, il y a un peu plus d’un an. Les producteur­s agricoles qui cultivaien­t ces terrains, tout comme le Syndicat de l’UPA de Laval, ne se sont jamais opposés à ce changement, puisque le terrain n’était pas en zone agricole.

Un chantier de réflexion sur les zones agricoles

Malgré tout, le maire de Laval, Stéphane Boyer, a réagi aux nombreuses doléances exprimées par ses citoyens dans le cadre des consultati­ons entourant ce vaste projet. Il a entre autres promis de lancer un nouveau chantier de réflexion sur les zones agricoles. « Évidemment, on veut protéger ces zones et les mettre en valeur. Et on veut aussi se demander ce qu’on fait avec les terrains qui sont cultivés et qui sont en dehors de la zone agricole, parce qu’il y a beaucoup de sites comme ça », a-t-il précisé.

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Le projet de complexe cinématogr­aphique à Laval prévoit entre autres plusieurs studios de tournage et une école de cinéma.

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