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Signature d'une première convention collective aux Fermes Lufa à Laval

- LIA LÉVESQUE

Une première convention collective vient d’être signée aux Fermes Lufa à Laval. Le syndicat des Travailleu­rs unis de l’alimentati­on et du commerce, qui a syndiqué ces travailleu­rs, rapporte qu’il aura fallu trois ans pour parvenir à élaborer cette première convention collective. Reste que la rédaction d’une première convention est un processus souvent long.

Le syndicat y représente entre 15 et 25 travailleu­rs, selon le moment de l’année, puisque les étapes de la récolte et de la replantati­on nécessiten­t davantage de main-d’oeuvre. Les travailleu­rs ont adopté cette première convention collective à « très forte majorité », lors d’une assemblée tenue plus tôt ce mois-ci, a fait savoir le syndicat des TUAC, affilié à la FTQ.

La première convention collective sera d’une durée de trois ans, rétroactiv­e au 1er janvier dernier. Elle prévoit des augmentati­ons de salaire que les TUAC évaluent à 10 à 21 % pour leurs membres.

Entre autres, les aides aux serres et récolteurs toucheront un salaire variant de 17 $ à 24,25 $ l’heure et les assistants agronomes, de 24,80 $ à 30,50 $ l’heure. Une prime est aussi prévue à la signature du contrat de travail.

Invitée à commenter, la direction des Fermes Lufa n’est pas entrée dans le détail des salaires. Elle a toutefois confirmé la conclusion de cette première convention collective. « Oui, nous sommes parvenus à un accord qui offre les meilleures conditions de travail possibles dans l’industrie serricole au Québec, alors que nous continuons à bâtir un meilleur système alimentair­e. »

Les TUAC s’en réjouissen­t. « Je salue cette avancée majeure pour les travailleu­rs et les travailleu­ses de Lufa à Laval. Cette entente jette une bonne base pour la campagne de syndicalis­ation en cours visant l’ensemble des serres Lufa et son centre de distributi­on. Ensemble, nous écrivons l’histoire du progrès et de la justice pour les travailleu­rs et les travailleu­ses de serre », a commenté le président de la section locale 501, Alain Lachaîne.

Il aura fallu trois ans pour parvenir à élaborer cette première convention collective.

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