La Terre de chez nous

Une relève qui continue de rêver

- FRÉDÉRIC MOREAU Ferme Morolita, Notre-Dame-du-Sacré-Coeur-d’Issoudun, Chaudière-Appalaches

En 2017, je ne savais pas encore si j’allais reprendre la ferme familiale. À la suite de plusieurs rencontres avec un orienteur, j’ai officialis­é le fait que je voulais prendre la relève, car depuis que je suis tout petit, j’aime aller travailler à la ferme et c’est un sujet qui me passionne. J’ai ensuite décidé de faire un diplôme d’études profession­nelles en production animale à SaintAnsel­me. J’ai reçu mon diplôme en 2019 et, depuis ce temps, je travaille à temps plein pour améliorer les performanc­es de la ferme, surtout pour ce qui est de la gestion de la reproducti­on.

Mon père a acheté la ferme en 1989 avec une vingtaine de vaches, une étable, un tracteur et 23,47 hectares cultivable­s. Je suis alors la 2e génération de la ferme familiale, qui porte le nom de Ferme Morolita. Mon père s’est débrouillé avec ce qu’il avait et je suis fier de pouvoir lui apporter mon aide et mes connaissan­ces. Depuis 1989, la ferme est passée à 45 vaches en lactation et détient 55 kilos de quota, 48,96 hectares cultivable­s et 18,26 en location.

II y a eu plusieurs constructi­ons au fil des années : un garage (1991), une fosse, un agrandisse­ment de l’étable (1996), l’installati­on d’un RTM (2012) et un silo-tour (2022). En novembre 2023, j’ai acquis 50 % des parts de l’entreprise et mon père détient l’autre 50 %.

Malheureus­ement, à l’automne 2022, on a perdu une terre en location, que l’on était censés acheter. Il a donc fallu trouver rapidement une nouvelle terre pour combler l’alimentati­on du troupeau actuel. Peu de temps après, j’ai réussi à faire une entente de location de terre avec mon voisin, qui n’était plus satisfait de l’ancien locataire.

Malheureus­ement, à l’automne 2022, on a perdu une terre en location, que l’on était censés acheter. Il a donc fallu trouver rapidement une nouvelle terre pour combler l’alimentati­on du troupeau actuel.

De plus, j’ai espoir que dans les prochaines années, je vais pouvoir faire l’acquisitio­n de la terre et de la maison. Je pourrai donc combler le manque de terre et habiter dans la maison qui m’a toujours plu et où je rêvais d’habiter dès l’âge de 14 ans. Ça ne sera pas facile financière­ment au début, mais on va se relever les manches et on va y arriver!

En collaborat­ion avec la Fédération de la relève agricole du Québec

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Frédéric Moreau est heureux d’être parvenu à conclure une entente de location de terre avec son voisin.
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