L’augmentation de la valeur des terres au Québec a suscité bon nombre de réactions sur nos médias sociaux. Voici quelques-uns de vos commentaires.
Dans mon coin, ce ne sont pas des agriculteurs qui achètent les terres, mais des personnes très riches. Ils font des offres aux propriétaires qu’ils ne peuvent pas refuser, ce qui fait augmenter le prix des terres
— Mélodie Veilleux
Peut-être (je dis bien juste peut-être) que la valeur des terres a augmenté parce que plus de 50 % des transactions de terres agricoles sont faites par des non-agriculteurs. Quand c’est rendu que de gros propriétaires terriens sont des compagnies de transport ou bien des compagnies d’excavation, c’est le temps d’une remise en question. On se fait acheter nos terres à gros prix comme des placements juste pour que ces entités se retournent de bord pour nous les relouer à gros prix. Il ne faut pas oublier que ces gens qui achètent les terres à gros prix ont tout intérêt à le faire, car ça gonfle la valeur des terres aux alentours et, par la bande, ça augmente la valeur de leurs terres. Ça augmente donc directement leur valeur nette.
— David Beaudry
Le problème, c’est qu’il y a beaucoup de fermes ou d’entreprises qui achètent des terres pour des abris fiscaux. Au prix qu’ils paient, c’est évident que la rentabilité n’y est pas. Car à 220 $ la tonne de maïs, même sans hypothèque, la rentabilité n’y est pas. Depuis quelques années, plusieurs ferment. Ce n’est même plus au Québec qu’ils investissent, mais bien au Brésil pour l’achat de terres et d’abris fiscaux.
Cette année, des têtes vont tomber. C’est déjà bien commencé. Essayez de prendre rendez-vous avec votre créancier. Vous allez voir qu’il est pas mal occupé. Ça s’enligne pour une année record en refinancement.
— Pascal Rivard