La collaboration des aquaculteurs avec les ministères
L’Association des aquaculteurs du Québec (AAQ) travaille étroitement avec plusieurs acteurs de la filière, dont le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Le MAPAQ apporte aux pisciculteurs plusieurs soutiens techniques et financiers très importants. Ils sont nécessaires pour garantir un développement de l’industrie. L’AAQ remercie le MAPAQ d’avoir renouvelé une nouvelle fois les programmes de subvention.
Le MELCCFP regroupe les enjeux environnementaux et fauniques de la filière. En effet, d’un point de vue environnemental, outre la réglementation sur les rejets en phosphore, les pisciculteurs connaissent beaucoup de difficultés quant à l’élaboration des dossiers environnementaux : longueurs excessives des dossiers, coûts associés, délai de traitement, etc. Nous devrions travailler avec le ministère sur des solutions à ces freins administratifs conséquents. De plus, l’AAQ a participé à une première étape de consultation sur la révision du règlement sur les exploitations agricoles (REA). Nous surveillons de près la suite et nous espérons des modifications positives pour le secteur.
Enfin, d’un point de vue faunique, le ministère est actuellement en révision du Règlement sur l’aquaculture et la vente des poissons (RAVP). Ce règlement est d’importance majeure pour l’industrie puisqu’il indique dans chaque zone du zonage aquacole si une espèce peut y être ou non, produite, ensemencée, etc. Sa révision est une occasion unique de développer la production aquacole québécoise, particulièrement sur le marché de la table.
Notre principale demande est l’ouverture de la production de truite arc-en-ciel dans de nombreuses régions, telles que le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, la Côte-Nord, la Mauricie, etc. Ces régions représentent souvent un potentiel intéressant de production, car elles ne sont pas situées en zones en surplus de phosphore. La truite arc-en-ciel est produite dans des unités de production sur terre et est entièrement stérile. Elle représente un risque minime pour les espèces indigènes du Québec. Nous espérons que le ministère entendra notre demande.