L Les Coops de l’info : la voix des régions
es sept médias des Coops de l’info cumulent presque 700 ans d’existence. Le plus vieux a 138 ans au moment où le dernier né, les As de l’info, souffle sa première chandelle.
Comment avoir inspiré confiance aux lecteurs et aux annonceurs pendant tout ce temps ? En s’adaptant aux exigences des marchés sans jamais changer de mission : informer les citoyens des régions pour qu’ils puissent mieux agir sur leur avenir.
Chaque région a ses enjeux, et ils sont souvent mal compris par la métropole. C’est là qu’entre en jeu la presse régionale, véhicule d’expression de nos points de vue, qu’il s’agisse d’économie, d’immigration, de culture, de politique ou tout simplement de la vie des communautés. Les décideurs lisent ce qui s’écrit dans nos journaux parce que c’est différent de ce qui s’écrit à Montréal. Ni le besoin d’être informé en région ni l’importance des points de vue régionaux n’iront en diminuant.
D’ici 2041, l’Institut de la statistique du Québec prévoit que le poids démographique de cinq des six régions couvertes par les Coops augmentera plus que celui de Montréal. Sherbrooke affiche la plus forte projection de croissance à 18,6 %, devant Ottawa-Gatineau à 14,1 %, Québec à 12,4 % et TroisRivières à 11 %. La Montérégie est à 15 % tandis que Montréal est à 3 %. Seul Saguenay est un peu plus faible, mais connaissant les Saguenéens, ça ne durera pas ! Bref, les régions ont le vent dans les voiles, et leurs voix doivent être entendues.
En 2020, les employés-propriétaires des toutes nouvelles coopératives adoptaient un plan d’affaires qui annonçait la fin des éditions imprimées. L’impératif était économique certes, mais aussi technologique : grâce au numérique, on peut désormais diffuser la nouvelle plus vite, à moindre coût et avec moins d’impacts environnementaux.
Vous êtes quatre millions de personnes à consulter nos sites chaque mois, et nous avons plus de 20 millions de pages vues mensuellement. Le nombre d’abonnés augmente et les partenaires sont nombreux à vouloir se positionner chez nous.
Même dans le contexte très exigeant de la fuite des revenus vers les géants du web, les Coops évoluent selon un plan d’affaires structuré qui se déploie comme prévu. La fin de l’imprimé était planifiée.
Avec la transition, certains employés ont choisi de profiter d’un programme de départs volontaires. Ces employés ont contribué à notre réussite au fil des ans, nous leur devons beaucoup et nous les saluons. Mais nos salles ne se vident pas : les Coops comptent toujours 150 journalistes, ce qui en fait l’un des plus importants groupes de presse écrite au Québec.
Une lectrice me demandait comment soutenir l’information régionale. La réponse ? Consultez nos sites ou inscrivez-vous à nos infolettres, c’est gratuit. Si vous trouvez notre contenu éclairant et utile, abonnez-vous. L’abonnement annuel de base coûte 30 cents par jour, trois fois moins qu’un café régulier au Tim Hortons.
Au Québec, les Coops de l’info sont la voix des régions. Ce sont des voix diverses, qui reflètent nos particularités et offrent aux lecteurs un contenu journalistique professionnel, sur mesure, vérifié et fiable.
Merci d’avoir suivi les versions imprimées de notre travail depuis si longtemps. Nous avons très hâte de vous retrouver dans le 100 % numérique en 2024 !
Geneviève Rossier
Directrice générale des Coops de l’information