La petite histoire du Complexe funéraire Girardot
Autrefois, plus précisément en 1910, Arthur Girardot, résidait à Roxton Falls. En plus de posséder le magasin général et le bureau de poste, il était aussi échevin et l’entrepreneur de pompes funèbres du village.
En 1929, Paul Girardot, le deuxième fils d’Arthur, vint s’établir à Granby afin de desservir une population plus élargie. Quelques années plus tard, en 1932, il s’associa avec M. Arthur Ménard, d’où l’appellation très connue de Girardot & Ménard. Tous deux travaillèrent de pair jusqu’en 1959, où Paul redevient propriétaire unique à la suite du décès de son associé.
Au cours de cette même année, Jacques Girardot, le fils de Paul, fit ses débuts dans l’entreprise familiale. Au décès de son père en 1967, Jacques a assumé seul la continuité de Girardot & Ménard. Par son charisme et son professionnalisme, nous pouvons assurément témoigner qu’il a dédié la plus grande partie de sa vie à prendre soin des familles vivant la perte d’un être cher.
C’est en 1995, soit 27 ans plus tard, que sa fille aînée Julie fit son entrée dans le domaine funéraire. Son dynamisme et son sens de l’innovation ont apporté un souffle nouveau à l’entreprise. D’ailleurs, en juillet 2005, ils inaugurèrent leur nouveau complexe, situé au 470 rue Dufferin à Granby, avec tous les services intégrés sous un même toit. Jacques nous quitta le 28 novembre 2010, où Julie devint propriétaire unique de l’entreprise familiale, représentant ainsi la 4e génération de cette famille empa
thique et soucieuse de vous soutenir avec respect et un savoir-être hors du commun. C’est avec son équipe dévouée qu’elle continuera d’incarner la digne signature de l’entreprise, où la douceur et la bienveillance font partie intégrante de leur accompagnement quotidien.
UN DOMAINE AUTREFOIS COMPOSÉ PRINCIPALEMENT D’HOMMES
Avant son accession à la tête de Girardot & Ménard, Julie a touché toutes les sphères de l’entreprise : du ménage à la thanatopraxie, en passant par la garde du salon le soir, pour finalement se découvrir des intérêts dans la gestion et les rencontres avec les familles.
« J’y ai découvert un monde composé principalement d’hommes et un milieu où les mythes ne manquent pas. À cette époque, nombreuses ont été les fois où j’ai remis en question mon rôle. C’est ma détermination qui m’a permis de trouver ma place. La réussite d’une telle entreprise est possible grâce à la synergie entre le propriétaire et sa relève ; il faut savoir définir clairement les rôles pour que chacun soit à l’aise », précise la femme de tête.
À ce jour, Julie s’est taillé une place d’importance dans un domaine autrefois majoritairement masculin et très stéréotypé. « Je suis une visionnaire passionnée et engagée. Je désire réinventer le rituel du deuil, apporter de l’empathie aux personnes endeuillées et m’impliquer activement dans mon milieu », mentionne-t-elle.
Un peu plus tard, en 2020, Emmanuelle Neault-Girardot, fille de Julie, intègre l’entreprise familiale avec son vent de fraîcheur et son vouloir de faire une différence dans le passage des familles endeuillées. Jeune femme de coeur, elle est ainsi la 5e génération de Girardot à oeuvrer dans le domaine funéraire.